Après avoir nettement rebondit en début de semaine, la monnaie européenne repartait violemment à la baisse. La devise a en effet cédé sous le poids conjugué de statistiques américaines encourageantes, et des inquiétudes au sujet des problèmes de dette de certains pays de la zone euro.
La devise a donc profité au début de la semaine de statistiques chinoises particulièrement satisfaisantes, qui ont dopé l'optimisme des investisseurs au sujet de la reprise globale, ce qui a profité aux devises spéculatives telles que l'euro.
Mais les opérateurs se sont rapidement de nouveau intéressé à des sujet plus ''régionaux'', recentrant leur attentions sur la crise de la dette européenne.
Et l'actualité était justement plutôt chargée à ce sujet cette semaine... On notera en effet que Moody's a placé la note de la dette belge sous surveillance négative, de même que celle de la Grèce, et a dégradé de 5 crans la note de la dette de l'Irlande.
Le FMI inquiétait également le marché, en déclarant que l'Irlande ne parviendra pas à respecter ses objectifs de réduction du déficit, et en allant même jusqu'à estimer que le pays aura du mal à rembourser l'aide récemment accordée par l'UE et le FMI.
L'Espagne inquiétait également cette semaine, car même si le pays a prouvé qu'il pouvait toujours se financer seul sur les marchés, la prime de risque demandée aggrave fortement le coût de sa dette, ce qui pourrait le contraindre à lui aussi demander une aide, ne serait-ce que pour calmer les spéculateurs.
L'actualité inquiétante au sujet des problèmes de dette de la zone euro était donc dense cette semaine, ce qui n'a pas manqué de peser sur la monnaie européenne. Mais en plus de ces inquiétudes persistantes, l'euro souffrait également de la nette préférence des opérateurs pour le dollar.
La plupart des statistiques américaines publiées cette semaine se sont en effet révélées très encourageantes.
Les indices manufacturiers (Empire State, Philly Fed et production industrielle) ont tous augmentés plus que prévu, tandis que les inscriptions au chômage se révélaient nettement inférieures aux attentes, et que les ventes au détail s'affichaient également nettement au dessus des attentes.
Dans ce contexte, et compte tenu des inquiétudes qui pénalisent l'euro, le dollar a tout naturellement été privilégié.
Pourtant, outre les problèmes de dette, la zone euro présentait des statistiques plutôt encourageantes cette semaine : Indice IFO, indice ZEW, balance commerciale, toutes ce statistiques traditionnellement influentes, se sont en effet révélée supérieures aux attentes, sans pour autant profiter à la monnaie européenne.
D'un point de vue technique, le fait a retenir cette semaine sera la cassure du support des 1,32 effectuée vendredi. Ce seuil bloquait en effet les corrections de la devise depuis le début de la semaine, et sa cassure ouvre donc la voie à une accentuation de la chute de l'euro.
La devise a donc profité au début de la semaine de statistiques chinoises particulièrement satisfaisantes, qui ont dopé l'optimisme des investisseurs au sujet de la reprise globale, ce qui a profité aux devises spéculatives telles que l'euro.
Mais les opérateurs se sont rapidement de nouveau intéressé à des sujet plus ''régionaux'', recentrant leur attentions sur la crise de la dette européenne.
Et l'actualité était justement plutôt chargée à ce sujet cette semaine... On notera en effet que Moody's a placé la note de la dette belge sous surveillance négative, de même que celle de la Grèce, et a dégradé de 5 crans la note de la dette de l'Irlande.
Le FMI inquiétait également le marché, en déclarant que l'Irlande ne parviendra pas à respecter ses objectifs de réduction du déficit, et en allant même jusqu'à estimer que le pays aura du mal à rembourser l'aide récemment accordée par l'UE et le FMI.
L'Espagne inquiétait également cette semaine, car même si le pays a prouvé qu'il pouvait toujours se financer seul sur les marchés, la prime de risque demandée aggrave fortement le coût de sa dette, ce qui pourrait le contraindre à lui aussi demander une aide, ne serait-ce que pour calmer les spéculateurs.
L'actualité inquiétante au sujet des problèmes de dette de la zone euro était donc dense cette semaine, ce qui n'a pas manqué de peser sur la monnaie européenne. Mais en plus de ces inquiétudes persistantes, l'euro souffrait également de la nette préférence des opérateurs pour le dollar.
La plupart des statistiques américaines publiées cette semaine se sont en effet révélées très encourageantes.
Les indices manufacturiers (Empire State, Philly Fed et production industrielle) ont tous augmentés plus que prévu, tandis que les inscriptions au chômage se révélaient nettement inférieures aux attentes, et que les ventes au détail s'affichaient également nettement au dessus des attentes.
Dans ce contexte, et compte tenu des inquiétudes qui pénalisent l'euro, le dollar a tout naturellement été privilégié.
Pourtant, outre les problèmes de dette, la zone euro présentait des statistiques plutôt encourageantes cette semaine : Indice IFO, indice ZEW, balance commerciale, toutes ce statistiques traditionnellement influentes, se sont en effet révélée supérieures aux attentes, sans pour autant profiter à la monnaie européenne.
D'un point de vue technique, le fait a retenir cette semaine sera la cassure du support des 1,32 effectuée vendredi. Ce seuil bloquait en effet les corrections de la devise depuis le début de la semaine, et sa cassure ouvre donc la voie à une accentuation de la chute de l'euro.